Le plan de relance économique doit passer d’abord et avant tout par un retour de l’activité du phosphate et des hydrocarbures dont l’arrêt a engendré d’importants manques à gagner. C’est en tout cas ce que préconise le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans le rapport annuel de la BCT au titre de 2019.
Le gouverneur de la BCT a, également, mis l’accent sur la nécessité de corriger les vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne à travers le renforcement des réformes structurelles.
Ces réformes, a-t-il souligné, devraient permettre de changer le modèle de développement économique et social et de repositionner la Tunisie au sein de son environnement régional et international profondément touché par la pandémie.
“Les réformes-non exhaustives-susmentionnées, sont nécessaires mais insuffisantes vu l’importance des défis qui s’annoncent pour la période à venir, d’autant plus que les ressources financières de la Tunisie sont étriquées “, a-t-il, fait savoir.
Abassi a, par ailleurs, assuré que la Banque Centrale continuera à veiller à la stabilité macro-économique, déterminant primordial de la résistance de l’économie nationale, appelant les différentes parties prenantes à conjuguer leurs efforts afin de sortir de cette crise qui, selon lui, ne sera pas “facile” ni “imminente”.