Signé jeudi 6 août 2020 à Rabat en marge de la 9ème réunion du Comité de veille économique (CVE), le Contrat-programme pour la relance du secteur touristique 2020-2022 vise à soutenir et relancer le secteur du tourisme dans la phase post-Covid19.
Il comprend plusieurs mesures d’accompagnement en faveur du secteur touristique, clé de l’économie marocaine, et ambitionne de donner une impulsion forte au secteur et d’insuffler une nouvelle dynamique pour accompagner sa relance, sa transformation et la diversification de sa chaine de valeur, rapporte le média marocain leseco.ma.
Ce contrat-programme a été élaboré par les acteurs publics et privés, selon Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale.
Mme Alaoui assure également que les mesures engagées dans le cadre de ce partenariat « ont été conçues autour de 3 idées fondamentales : le maintien des emplois et la préservation du tissu économique, la stimulation de la demande, et la transformation structurelle du secteur ».
Le contrat-programme compte 21 mesures qui permettront au secteur touristique de préserver le tissu économique, réduire le poids de l’informel, stimuler l’investissement et la transformation de l’outil de production et poser les bases d’une transformation durable du tourisme au Maroc, espère la ministre du Tourisme.
Quant à Abdellatif Kabbaj, le président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), il a relevé, lors de la signature du contrat-programme, que ce dernier vise comme premier objectif à garantir l’accès à la couverture sociale pour l’ensemble des acteurs du secteur, tout en maintenant les emplois et les revenus pour plus de 80% du personnel, d’ici la fin de l’année 2020, selon leseco.com.
Le site web rappelle que ce contrat-programme, qui vise à contractualiser les engagements réciproques du secteur public et du secteur privé, a été conclu par l’Etat représenté par les ministères de l’Economie et des Finances, du Tourisme, du Travail, d’une part, et le secteur privé représenté par la Confédération nationale du tourisme (CNT) et le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), d’autre part.