“Les nouveaux mécanismes de gouvernance et de financement innovant pour l’impulsion de l’initiative privée” a été le thème d’une conférence nationale organisée vendredi 14 août à Hammamet par le ministère de l’Industrie et des PME, en partenariat avec celui de la Formation professionnelle et de l’Emploi et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Pour le ministre de l’Industrie, Salah Ben Youssef, la Tunisie dispose d’un ensemble de lois et de mécanismes qui forment une plateforme pour impulser l’investissement et l’initiative privée et de lancement de nouveaux projets, soulignant que ce nouveau cadre juridique se compose essentiellement d’une loi sur l’économie sociale et solidaire, d’une loi d’incitation à l’initiative privée et d’une plateforme de financement participatif (crowdfunding) en plus d’une loi sur les startups (Start up act) qui constitue un important pas vers le développement du climat de l’investissement en Tunisie permettant de générer de nouveaux postes d’emplois.
Il a fait remarquer que cette rencontre constitue une occasion pour faire connaitre ces lois et les opportunités qu’elles offrent pour faciliter l’intégration du secteur informel, inciter à la création de projets et projets innovants en plus de tirer profit des nouveaux mécanismes de financement et simplifier les procédures administratives.
A propos du crowdfunding, il a indiqué qu’il représente une formule de financement basée sur la collecte des financements auprès du public, à travers une plateforme sur Internet, réservée à cet effet, en vue de financer les projets et les sociétés. Il a précisé que les prévisions pour le financement participatif en Tunisie peuvent atteindre un montant de 2,5 milliards de dinars sur une durée de dix ans.
Le ministre de la Formation professionnelle, Fathi Belhaj, a révélé que le taux de chômage a atteint en Tunisie 19% et que le nombre des personnes mises en chômage technique à cause du coronavirus a dépassé les 120 mille.
Ces lois devront donner un nouveau souffle au développement et constituer un important pilier pour impulser l’investissement et la création de milliers d’emplois surtout à travers l’intégration du secteur informel dans le circuit économique.
Il a aussi indiqué qu’une convention de partenariat entre les ministères de l’industrie et de l’emploi a été signée aujourd’hui ajoutant que le département organisera une série de conférences et d’ateliers de travail pour faire connaitre ces cadres juridiques dans les différentes régions du pays.