Pour la nouvelle saison 2020/2021, d’huile d’olive par rapport la saison précédente.
Dans une interview accordée à TAP, le DG de la production agricole au ministère de l’agriculture, de la pêche et des ressources hydrauliques Abdelfatteh Said estime que la production oscillera entre 140 et 150 mille tonnes, contre 350 mille tonnes la saison précédente.
Et d’expliquer cette baisse par le principe d’alternance de production qui est génétique et qui fait que la production varie d’une année à une autre, outre les changements climatiques caractérisés par le manque de précipitations.
Pour le PDG de l’office national de l’huile Chokri Bayoudh, en plus de l’alternance de production, l’absence de précipitations la saison précédente pendant trois mois et le retard de la récolte, impacteront le volume de la production d’olives pour cette saison.
Dans une déclaration à TAP, le responsable a rappelé, qu’au cours de la dernière décennie, la récolte d’olives a atteint 194 mille tonnes par an et les prévisions du ministère de l’agriculture tablent sur 150 mille tonnes.
” Notre objectif est de garantir un rythme acceptable d’exportations d’huile d’olive pour préserver nos clients et mieux se positionner sur les marchés internationaux “, a-t-il encore indiqué.
Et d’ajouter qu’au cours de la dernière décennie, les superficies irriguées d’olives sont passées de 40 mille à 100 mille hectares produisant entre 80 et 100 mille tonnes d’huile d’olive.
Le responsable a, dans le même cadre, rappelé que les superficies irriguées représente seulement 5% des forêts d’oliviers en Tunisie, contre 40% en Espagne lesquelles (forets) produisent entre 600 et 800 mille tonnes d’huile d’olive car elles ne dépendent plus des conditions climatiques.