Le directeur général de la promotion sociale au ministère des Affaires sociales, Sami Belghith a fait savoir qu’à l’occasion de la nouvelle année scolaire et universitaire, des aides financières seront attribuées à tous les élèves et étudiants issus de familles démunies et à faible revenu quel que soit leur nombre au sein d’une seule famille afin de les aider à faire face aux dépenses inhérentes à la rentrée des classes.
Dans une déclaration à la TAP, Belghith a indiqué que le ministère des Affaires sociales a décidé, pour la première fois, qu’une somme de 50 dinars sera octroyée à chaque élève ou apprenant inscrit en cycle de formation professionnelle et qu’une aide de 120 dinars sera attribuée à chaque étudiant.
Auparavant, a-t-il dit, cette aide ne bénéficiait qu’à trois élèves et 2 étudiants par famille démunie.
Il a ajouté que ces aides qui visent à lutter contre l’abandon scolaire seront versées une semaine avant le démarrage de la nouvelle année scolaire et universitaire 2020-2021.
Selon Belghith, les unités de promotion sociale continueront d’accepter les demandes des familles nécessiteuses et à revenus limités jusqu’à fin septembre 2020.
Il a ajouté que le nombre d’élèves et d’apprenants inscrits dans des centres de formation professionnelle qui ont droit à ces aides est estimé à 290 mille bénéficiaires contre 247 mille l’année dernière, alors que le nombre d’étudiants devrait atteindre 30 mille contre 22 mille l’an dernier.
Une enveloppe de 32 millions de dinars a été mobilisée pour l’octroi de ces aides dont 15 millions de dinars alloués par le ministère des affaires sociales. Le reste du montant sera débloqué dans le cadre de la coopération internationale avec l’UNICEF et la Banque allemande de développement, selon Sami Belghith.
Cette aide s’inscrit dans le cadre du programme “Amen social” qui vise à promouvoir les catégories sociales démunies qui bénéficient d’allocations permanentes ainsi que les familles à revenu limité disposant de la carte de soins à tarifs réduits ou affiliées à la sécurité sociale mais dont les salaires ne dépassent pas deux fois le salaire minimum garanti.