Le globe célèbre lundi la première journée mondiale de la pureté de l’air, à l’heure où, d’après les prévisions, le nombre de la mortalité précoce due à la pollution de l’air augmentera de 50% à l’horizon de 2050. Le secrétaire général de l’organisation des Nations Unies, Antonio Geterres a souligné, dans un discours publié sur la page officielle du programme des Nations Unies pour l’Environnement, que 9 sur 10 personnes respirent de l’air impropre dans les quatre coins du monde.
Et d’ajouter que l’air impropre entraîne 7 millions de cas de mortalité précoce chaque année, pour la plupart d’entre elles dans les pays à faible et à moyen revenu.
L’assemblée générale des Nations Unies, a décidé en septembre 2019 de décréter le 7 septembre de chaque, année, journée mondiale de la pureté de l’air pour un un ciel bleu.
La pollution de l’air entraîne un impact sanitaire à travers la pénétration des particules invisibles dans les poumons, les artères et le corps humain. Ces polluants sont responsables de près du 1/3 de la mortalité due à l’infarctus cérébral et aux maladies respiratoires ainsi que le cancer du poumon et autres.
Les polluants du climat à courte durée comptent parmi les polluants les plus rattachés aux répercussions sanitaires et restent dans l’air pour une durée allant jusqu’à quelques jours sinon à plusieurs décades.
Pour cela, leur annihilation pourrait avoir des effets positifs immédiats sur la santé de l’être humain et le climat. L’ONU considère que la pollution de l’air est un risque environnemental, le plus dangereux pour la santé de l’être humain et à la fois une cause de l’expansion de la mortalité et des maladies dans le monde.
En plus, la pollution de l’air provoque des coûts élevés pour les sociétés à cause de son impact nocif sur l’économie et la productivité ainsi que sur les coûts de la prévoyance sanitaire et le tourisme.
L’ONU a fait observer que la qualité de l’air médiocre est un défi pour tous les pays du monde dans le cadre du développement durable, surtout dans les villes et les zones urbaines où la pollution atteint des niveaux très élevés.
Il convient de rappeler que la fermeture générale des frontières entre plusieurs pays du monde, depuis mars 2020 jusqu’à juin 2020, ont contribué à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les matières polluantes de l’air, selon des rapports mondiaux et régionaux. Le rapport élaboré par l’Institut National de la Météorologie (INM), le 26 mai 2020, a indiqué que la qualité de l’air en Tunisie s’est améliorée sensiblement (mars -mai 2020) à la faveur d’une baisse du dioxyde de carbone (co2) et a perduré durant presque un mois et demi, avec un résultat significatif au niveau de la réduction de la pollution de l’air, au cours de la période du confinement total.