La Tunisie a été classée 3ème pays arabe en matière d’adoption de “normes volontaires de durabilité” (VSS) dans les marchés publics et les politiques commerciales, derrière le Maroc et l’Egypte, révèle la 4e édition du rapport du Forum des Nations unies sur les normes de durabilité publié mardi 8 septembre.
La Tunisie a obtenu un score de 25,77%, contre 28% pour l’Egypte et 26,92% pour le Maroc.
Le rapport définit les normes volontaires de durabilité comme étant des règles spéciales garantissant que les produits sont fabriqués ou transportés conformément à certains paramètres de durabilité, tels que leur impact environnemental, les droits humains fondamentaux, les normes du travail et l’égalité des sexes.
A l’échelle mondiale, la Tunisie occupe le 58e rang (sur 192 pays) en matière d’adoption de ces normes.
L’Afrique du Sud (18e), le Kenya (26e) et la Tanzanie (36e) occupent le Top 3 des pays africains en matière d’adoption des normes volontaires de durabilité. Et la Tunisie est classée 10e derrière Madagascar (56e), l’Ouganda (53e), le Ghana (50e), le Maroc (49e), l’Egypte (40e) et l’Ethiopie (37e).
A l’échelle mondiale, le Brésil (1er), les Etats-Unis (2e), la Chine (3e) figurent en tête de ce classement avec des scores de plus de 40%.
Selon le rapport, l’adoption des VSS est notamment liée au degrés de diversification des produits d’exportation.
” L’intégration des VSS dans les marchés publics et les politiques commerciales peut accélérer leur adoption”, a déclaré Isabelle Durant, directrice adjointe de la CNUCED, qui coordonne le Forum des Nations Unies sur les normes de durabilité (UNFSS), un groupe de cinq agences onusiennes qui promeuvent ces règles.
Ces cinq agences sont l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Centre du commerce international (CCI,), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).
D’après Isabelle Durant, les normes volontaires de durabilité sont reconnues comme des outils permettant aux gouvernements de mettre en œuvre les objectifs du développement durable.
” S’ils sont utilisés de manière appropriée avec la politique commerciale, ils pourraient accélérer le développement durable “, a-t-elle conclu.