La violence en août a été de 53% sous forme individuelle tandis que la violence collective a représenté 47%, note le rapport du mois d’août sur les mouvements sociaux réalisé par l’observatoire social tunisien relevant du forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
86 % de ces violences ont émané du genre masculin. Quant aux femmes, elles étaient responsables de 8% de ces violences, a indiqué le rapport publié jeudi.
La violence à l’encontre des enfants a atteint selon l’Observatoire Social Tunisien 4% de l’ensemble des violences observées.
Au cours de ce même mois, le niveau des violences, notamment criminelles comme les braquages a représenté près d’un quart des violences observées enregistrant ainsi le premier rang des types de violences enregistrées au cours du mois d’Août 2020.
Par ailleurs, les différents autres types de violence comme sociale, relationnelle et meurtrière ont représenté 41%.
De plus les violences institutionnelles ont été de 22% et les violences sexuelles ont représenté 24% de la violence totale enregistrée.
La violence contre les femmes a été de 4% et la violence économique à hauteur de 3%.
Les espaces qui ont connu des manifestations violentes étaient variées et l’espace public était le plus important et réparti entre la voie publique et les transports en commun, suivi de l’espace familial, des espaces administratifs (les services du ministère de la Santé, les municipalités, les sièges des gouvernorats et les institutions publiques régionales …).
Les espaces religieux comme les mosquées ont également été témoins d’incidents de violence durant ce mois d’Août.
Le gouvernorat de Kairouan est revenu au premier rang des régions qui vivent sur l’impact d’incidents violents au cours du mois d’Août 2020 puisqu’il a enregistré à lui seul 18% du total des incidents violents, suivi du gouvernorat de Nabeul qui a connu 14% des violences puis de Monastir, 12%, et des gouvernorats de Sousse et de Tunis avec 10%.