Plus de 85 hectares dans la zone irriguée de Bir Roumi 2 de la délégation de Hizoua(gouvernorat de Tozeur (à dix kilomètres des frontières tuniso-algériennes)risquent la déperdition en raison d’une panne survenue, depuis 7 ans, au niveau des dispositifs de refroidissement du puits destiné à cette zone et de la poursuite de l’afflux des eaux chaudes, a déclaré Adel Mansour, agriculteur dans la région.
“Les agriculteurs de la région observent un mouvement de protestation et un sit-in devant la délégation de Hizoua depuis plus d’un mois et demi, demandant l’accélération de la programmation du forage d’un deuxième puits dans la région, compte tenu de la hausse des coûts de réparation des dispositifs de refroidissement du puits”.
Il a ajouté que les agriculteurs de la région, dont le nombre s’élève à 85 agriculteurs, la plupart d’entre eux de jeunes agriculteurs craignent le durcissement de leurs lotissements, après leur refus de les irriguer par les eaux chaudes dont les impacts sont négatifs sur les palmiers et les autres plantations.
De son côté, le président du département des eaux et dê l’équipement rural au commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Tozeur, Mongi Belarbi a précisé que la priorité est pour le forage d’un puits dans la région de Bir Roumi 2, bien que plusieurs autres régions souffrent d’une pénurie en eau d’irrigation, en absence d’autres moyens pour fournir les ressources d’irrigation après la panne des dispositifs de refroidissement du puits d’eaux chaudes.
Il a fait remarquer qu’il a été décidé de lancer un appel d’offres pour le forage d’un puits dans la région au cours de la semaine prochaine, après que le commissariat ait obtenu l’accord oralement, auprès des services du ministère, pour accélérer les travaux de forage.
“Toutes les procédures ont été accomplies et les financements ont été mobilisés, en attendant le lancement des travaux, compte tenu de l’état difficile de l’oasis”, a-t-il conclu.