La Tunisie a sollicité l’appui de la Banque mondiale (BM) pour le financement d’un nouveau projet de gestion de déchets de soin, dont le coût est estimé à 10 millions de dollars (environ 28 millions de dinars).
Ce projet, qui ciblera douze gouvernorats, en l’occurrence Bizerte, Béja, Jendouba, Le Kef, Siliana, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Tozeur, Kébili, Nabeul et Zaghouan, vise à promouvoir les bonnes pratiques et techniques de gestion des déchets sanitaires. Cette gestion se fera en collaboration avec les groupements de santé de base et les établissements universitaires à caractère médical. C’est ce qui ressort d’une rencontre entre le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mustapha Laroui, et le représentant de la Banque mondiale en Tunisie, Tony Verheijen, vendredi 25 septembre 2020.
A rappeler qu’un projet similaire a déjà été réalisé en Tunisie grâce à l’appui de le Banque mondiale, durant la période 2013-2017, pour un investissement de l’ordre de 10,2 millions de dollars, dont 2,5 millions de dollars sous forme de don accordé par le Fonds mondial pour l’environnement.
Le ministre de l’Environnement et le représentant de la Banque mondiale ont convenu, par la même occasion, d’œuvrer pour l’identification de solutions permettant de faire avancer les travaux de certains projets, et ce, en coordination avec les bailleurs de fonds et aussi d’accélérer le rythme de réalisation des futurs projets.
Ils ont passé en revue, selon un communiqué du département de l’Environnement, les projets qui seront réalisés par l’Office national de l’assainissement (ONAS), la Caisse des prêts et de soutien des collectivités locales et l’Instance générale de prospective et d’accompagnement du processus de décentralisation, notamment le projet “Oasis”, qui cible une gestion durable de 162 oasis aux gouvernorats de Tozeur, Gafsa, Gabès et Kébili au sud de la Tunisie.
Laroui et Verheijen ont passé en revue, aussi, le projet de “lutte contre les risques de catastrophes”, et l’avancement de la réalisation de la “Stratégie nationale pour l’économie bleue”.
La coopération avec la Banque mondiale est stratégique et importante, pour la protection de l’environnement et le renforcement des capacités des collectivités locales dans le cadre d’une démarche de décentralisation, a encore laissé entendre le ministre de l’Environnement, lors de cette entrevue.