La majorité des entreprises africaines ont été impactées par l’épidémie du coronavirus. 95% de ces entreprises ont subi un impact négatif sur leurs chiffres d’affaires en raison de la crise sanitaire et de la propagation de la pandémie du coronavirus. C’est ce que révèle une étude du cabinet Deloitte.
D’après cette étude sur l’impact de la crise du coronavirus sur les entreprises africaines, les filières de consommation, de services de finances et d’énergie sont les secteurs les plus touchés par cette crise. A contrario, les activités d’industries agroalimentaires, de santé et d’éducation ont été les moins affectés.
Les dirigeants d’entreprises africaines affichent néanmoins un niveau de confiance élevé quant à un retour à la normale d’ici courant 2021.
Ils ont affirmé, par ailleurs, que, durant cette crise, ils ont donné la priorité à la santé des employés et à la continuité des opérations via le télétravail.
“La digitalisation, après s’être affirmée comme un outil clé pour assurer la continuité des opérations, devrait bénéficier fortement d’un soutien des pouvoirs publics et des entreprises privées, afin de réduire progressivement la fracture numérique”, lit-on dans le rapport.
“Au-delà de l’innovation, les stratégies RSE, le retour à une production locale avec refonte de la supply-chain (chaines d’approvisionnement) sont des initiatives qui continueront à avoir des répercussions positives sur le long terme.
Parallèlement, les gouvernements et administrations ont pris conscience des lourdeurs administratives et ont entamé des mesures d’allègement et de fluidification des démarches, notamment via le digital”.
Quatre axes sont en cours de déploiement par les gouvernements africains pour propulser à grande échelle la digitalisation.
Il s’agit de la digitalisation de l’entreprise, notamment via renforcement des outils de télétravail, la digitalisation de l’Etat, surtout tout ce qui a trait aux services publics (santé, social, sécurité…), la digitalisation de l’économie (e-commerce, douane, déclarations fiscales…) et la structuration de l’écosystème d’innovation, via soutien aux fonds d’investissement, pour favoriser l’émergence de champions.