Le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, tenu mercredi 30 septembre 2020 au palais du gouvernement à la Kasbah, a adopté des projets de loi relatifs à la clôture du Budget de l’Etat pour l’année 2018, à la Loi de Finances complémentaire pour l’exercice 2020 et à la Loi de Finances pour l’année 2021.
A cette occasion, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a souligné que son gouvernement a choisi d’aborder la situation socio-politico-économique à travers “une approche pragmatique qui favorise les solutions pratiques et l’action, loin des slogans et des discours pompeux, en procédant directement à la levée de tous les obstacles entravant la réalisation des projets nationaux et régions et l’investissement”.
Mechichi a, par ailleurs, estimé que la question du développement ne supporte plus les approches bureaucratiques, affirmant la nécessité de trouver des solutions nouvelles qui sortent des sentiers battus et qui permettent un changement rapide dans le vécu des citoyens.
Il a, en outre, considéré que l’incitation des compétences nationales est un pas nécessaire afin qu’elles assument les hautes responsabilités au niveau régional, expliquant que l’incitation pourrait revêtir des aspects autres que matériels ou même un aspect matériel qui n’influence pas la masse salariale et les équilibres généraux, faisant allusion à la dernière augmentation des salaires des gouverneurs qui a été accompagnée d’une réduction et d’un plafonnement des avantages en nature qui leur sont accordés, de manière à maintenir presque inchangé le coût annuel de leurs salaires.
Mechichi a aussi souligné que le gouvernement œuvre, en favorisant la clarté et la franchise, à rétablir la confiance des citoyens, des partenaires sociaux, des investisseurs et des porteurs d’initiatives privées, qui constituent les partenaires principaux dans la bataille de développement et de la réforme.
Il a appelé les membres de son gouvernement à la coordination préalable avec la présidence du gouvernement dans leurs interactions avec les institutions de l’Etat à l’instar de l’ARP et de la présidence de la République.