Les pertes alimentaires sont évaluées, à l’échelle international, à 400 milliards de dollars par an, environ le PIB de l’Autriche.
Ajoutées au gaspillages alimentaires, ces pertes nuisent à l’environnement, puisque les deux génèrent 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, rappellent l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et leurs partenaires, mardi 29 septembre, à l’occasion de la célébration de la Première Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages alimentaires, le 29 septembre 2020.
Ils ont exhorté chacun, mardi, dans un communiqué conjoint, à faire plus pour réduire les pertes et le gaspillage alimentaires ou risquer une baisse encore plus importante de la sécurité alimentaire et des ressources naturelles.
La perte de nourriture se produit de la ferme jusqu’à la vente au détail et à l’exclusion, tandis que le gaspillage alimentaire se produit au niveau de la vente au détail, de la restauration et des ménages.
Les causes vont de la mauvaise manipulation, du transport ou du stockage inadéquats, du manque de capacité de la chaîne du froid, des conditions météorologiques extrêmes aux normes cosmétiques et du manque de compétences en planification et en cuisine chez les consommateurs.
En termes simples, réduire la nourriture perdue ou gaspillée signifie plus de nourriture pour tous, moins d’émissions de gaz à effet de serre, moins de pression sur l’environnement et une productivité et une croissance économique accrues, résument les organisations onusiennes.