Le ministère de la Santé indique que l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) a procédé, dans le cadre du suivi périodique de l’épidémie de coronavirus, à une évaluation épidémiologique globale dans toutes les délégations du pays, qui a abouti à identifier 6 gouvernorats et 26 délégations comme “zones à haut risque de propagation du virus”.
Dans un communiqué publié vendredi 9 octobre, le ministère de la Santé précise que la liste des zones en question a été communiquée aux autorités régionales concernées, afin de mettre en œuvre les mesures sanitaires et sécuritaires approuvées lors du conseil des ministres restreint tenu le 3 octobre courant, notant que les gouvernorats de l’Ariana, Ben Arous, Tunis, La Manouba, Sousse et Monastir sont classés comme étant des zones à haut risque de propagation du coronavirus.
La liste des délégations classées comme zones à haut risque de propagation de la pandémie, comprend les délégations de Nabeul, Korba, Soliman, Zaghouan, El Jem, Bizerte-Nord, Bizerte-Sud, Ras Jebel, Beja-Nord, Beja-Sud, Jendouba, Jendouba-Nord, Kef-Ouest, Kef-Est, Dahmani, Kairouan-Nord, Kairouan-Sud, Sidi Bouzid-Ouest Sidi Bouzid-Est, Sabalat-Ouled-Asker, Gabès-Sud, Ghannouch, Jerba-Houmt Souk, Tozeur, Gafsa-Nord et Gafsa-Sud.
Un Conseil ministériel restreint tenu le 3 octobre 2020 avait approuvé des mesures pour les régions à haut risque de propagation du Coronavirus, à savoir, l’application du confinement sanitaire régionale pour une période de 15 jours avec l’imposition d’un couvre-feu au niveau de la région, l’interdiction des déplacements en dehors de la région, la suspension des prières du vendredi, le port obligatoire du masque sanitaire, y compris dans les espaces ouverts, la continuité du travail dans les établissements éducatifs, sociaux, de formation, d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, avec une application stricte des protocoles sanitaires.
Il a également été décidé, dans les zones à haut risque de propagation du virus (cafés, salons de thé et restaurants), d’interdire la consommation sur place, tout en procédant à des campagnes périodiques de nettoyage et de stérilisation.