La ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors, Imen Zahouani Houimel, a affirmé, samedi 10 octobre 2020, lors de sa participation par vidéoconférence, au Forum international sur “Les efforts du Royaume du Maroc en matière d’autonomisation économiques des femmes et des filles”, que la publication de la loi sur l’économie sociale et solidaire, permettra de renforcer le partenariat tuniso-marocain en matière d’échange d’expériences réussies dans ce domaine.
Lors de ce forum international, organisé à l’occasion de la célébration de la Journée de la femme marocaine, Zahouani a indiqué que le ministère de la Femme, s’emploie à mettre en œuvre la stratégie nationale pour l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes filles dans les zones rurales durant la période 2017-2020, ainsi que le programme national de soutien à l’initiative économique “Raeda” (leader), qui œuvre à renforcer l’entrepreneuriat des femmes, à les encadrer et à les soutenir pour une meilleure intégration sur le marché du travail.
Dans son intervention, la ministre de la Femme, a également passé en revue l’expérience tunisienne dans le domaine, à travers le développement des politiques et des programmes appropriés et en renforçant l’arsenal juridique à dimension sociale et juridique, dans le but d’activer le rôle des femmes aux postes de décision et de responsabilité, et de soutenir l’égalité des chances Homme-Femme.
Elle a dans ce contexte mis en exergue la politique tunisienne dans l’adoption de l’approche du genre à tous les niveaux, y compris la création, 2017, du Conseil des pairs pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes qui œuvre pour l’inclusion de l’approche du genre dans les politiques publiques, les budgets, la planification et pour le développement d’un plan d’action national visant à institutionnaliser le genre social.
Dans le domaine de la lutte contre la violence à l’égard des femmes, Zahouani a affirmé dans son intervention que son département s’emploie à mettre en œuvre les dispositions de la loi organique n° 58 de 2017 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et à créer un cadre institutionnel à cet effet au cours de l’année 2020, à travers l’instauration d’un Observatoire national de lutte contre la violence à l’égard des femmes .
Par ailleurs, elle a estimé que la pandémie “Covid-19” avait révélé, que les femmes étaient parmi les catégories les plus exposées à la perte d’emploi, outre leur forte présence dans les activités économiques informelles.
Elle a souligné à cet égard, la nécessité de mobiliser tous les efforts entre les différentes parties, pour relever les défis liés au processus de réalisation des objectifs du développement durable et de l’agenda 2030, ainsi que pour renforcer la solidarité Sud-Sud en matière de promotion de la condition de la femme.