Un accord a été signé mardi à la Kabah entre le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) portant sur la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers et le recrutement de 31 mille d’entre eux dans la fonction publique et ce, en présence du chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi.
Signé par le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi et le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de la fonction publique, Hfayedh Hfayedh, l’accord concerne les ouvriers de chantiers régionaux dont les noms sont inscrits dans la base de données du ministère chargé du développement ainsi que les ouvriers de chantiers agricoles dont les noms sont inscrits dans la base de données du ministère de l’agriculture.
L’accord prévoit le recrutement, sur un nombre d’années, des ouvriers de chantiers âgés de moins de 45 ans.
Ceux âgés entre 45 et 55 ans, poursuivront leurs activités jusqu’à la fin du mois de février 2021 et bénéficieront d’un montant de 20 mille dinars à la fin du mois de mars 2021 et d’une couverture sociale.
Les ouvriers âgés de 60 ans bénéficieront d’un bulletin de soins gratuits et d’une prime égale à celle attribuée aux familles démunies si leur situation ne leur permet pas d’avoir une pension de retraite.
Les personnes âgées de plus de 55 ans pourront, en revanche, poursuivre leur travail jusqu’à l’âge de 60 ans et bénéficier de la prime attribuée aux familles démunies et du bulletin de soins gratuits.
S’exprimant à cette occasion, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi a souligné que la signature de cet accord vient couronner un processus de négociations basé sur le partenariat et la concertation et visant à trouver une solution à un dossier important de la fonction publique.
” A travers la signature de cet accord, le gouvernement honore son engagement de rompre avec les formes d’emploi précaire “, a-t-il dit.
Pour sa part, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a salué les efforts du gouvernement visant à trouver une solution à un dossier délicat estimant qu’il s’agit d’un pas en avant dans la garantie de la stabilité sociale et la rupture avec les formes d’emploi précaire.