La Direction générale de la réhabilitation et de la préservation des terres agricoles, relevant du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, a signé, vendredi 23 octobre, avec sept municipalités de Bizerte, de Siliana, du Kef, de Kairouan et de Sidi Bouzid, une convention de coopération pour mettre en application le programme d’adaptation aux changements climatiques des territoires ruraux (PACTE).

Les municipalités concernées par le programme relèvent de Sidi Morched, Silana Sud (gouvernorat de Siliana), Ghzela (gouvernorat de Bizerte), Aâla (gouvernorat de Kairouan, Ksour (gouvernorat du Kef), Regeb et Sebbala (gouvernorat de Sidi Bouzid).

Ce programme, financé par l’Agence Française de Développement (AFD), avec l’appui du Fonds Français pour l’Environnement Mondial, a pour objectif de renforcer le développement durable dans les zones rurales et de réaliser des projets intégrés pour la gestion des ressources naturelles.

Ont assisté à la cérémonie de la signature, Akissa Bahri, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, et Mustapha Aroui, ministre de l’Environnement et des Affaires locales, en présence des commissaires régionaux au développement agricoles ( dans ces gouvernorats et du représentant de l’AFD, selon un communiqué publié, vendredi, par le ministère de l’Agriculture.

La ministre de l’Agriculture a souligné que l’objectif visé est d’assurer la gestion rationnelle des ressources naturelles vulnérables (Eau, sol et forêts) et de mettre en oeuvre des procédures contribuant à l’adaptation aux changements climatiques ainsi qu’au développement économique, environnemental et social durable dans les zones rurales, outre la mise en place des mécanismes de la bonne gouvernance à l’effet d’une meilleure gestion du développement local.

Le programme adoptera une méthode pilote pour l’exécution des projets publics, fournir un cadre adéquat pour l’expérience en matière de gouvernance de gestion des ressources naturelles et de développement local et renforcer la décentralisation en adéquation avec les orientations du département ministériel agricole, selon la même source.

Le PACTE s’appuie sur une approche participative pilote, axée sur des plateformes de planification participative regroupant tous les acteurs dans les zones d’intervention, en les organisant sous forme d’instances de développement local.

Ces instances sont constituées de représentants des associations locales et des zones d’interventions, des membres du conseil municipal, de la société civile et des porteurs d’idées de projets.

Leur mission consiste en l’approbation des résultats du diagnostic participatif, l’esquisse des orientations et des plans de réaménagement et de développement intégré territorial ainsi qu’en la participation au suivi et à l’évaluation de l’exécution de ces plans et à la recherche des financements autres que ceux fournis par le programme, outre le renforcement de la décentralisation et de la gouvernance locale en se basant sur les mécanismes de la démocratie participative, conformément aux articles 12 et 14 de la Constitution tunisienne.