Dix huit dossiers sur un total de 24 déposés par des entreprises ont été adoptés, vendredi, par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, pour profiter de l’avantage de prise en charge par l’Etat de la différence entre le taux d’intérêt des crédits d’investissement et le taux moyen du marché monétaire. Cette prise en charge est dans la limite de trois points pour les crédits octroyés par les banques et les établissements financiers au profit des petites et moyennes entreprises (PME).

Ces demandes de bénéficier de l’avantage précité ont été adoptées parmi 24 autres examinées, lors d’une réunion du comité de pilotage de ce mécanisme au sein du ministère, présidée par la ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Salwa Sghaier.

Le montant global à prendre en charge par l’Etat pour ces dossiers est estimé à 2,4 millions de dinars, indique le département de l’Industrie, relevant que ces nouvelles adoptions portent le nombre des dossiers adoptés à 26 pour un montant global de 4.6 millions de dinars.

Jusqu’au 23 octobre, le département de l’Industrie a reçu 46 demandes pour bénéficier de cet avantage de la part d’entreprises employant environ 3000 personnes.

La ministre a déclaré, lors de la réunion de vendredi, que son département œuvrera à encourager l’investissement et à garantir la pérennité des PME et la préservation des emplois.

Pour mémoire, cet avantage est dédié aux entreprises, dont le volume d’investissement (création et extension), varie entre 150 000 dinars et 15 millions de dinars, aux PME actives dans le secteur agricole et les autres secteurs productifs non commerciaux, le secteur financier, le foncier et le secteur des hydrocarbures et des mines.

Il est appliqué sur les crédits d’investissement accordés, depuis le 1er janvier 2019 jusqu’à fin décembre 2020 et dont la marge de bénéfice des banques et des établissements financiers ne dépasse pas 3.5%.

La mesure d’incitation concerne aussi les opérations de leasing pour le financement des équipements et des véhicules de service et les biens immobiliers dans le cadre des créations et d’extension des PME.