L’Association tunisienne de industriels de la plasturgie annonce, dans un communiqué publié dimanche 25 octobre, qu’après concertation entre ses membres, dont la grande majorité est des entreprises totalement exportatrices, fournissant des constructeurs automobile et des grands groupes industriels, elle désapprouve fermement, la mesure prévue dans le projet de loi de finances 2021, de porter l’impôt sur les sociétés (IS) à 18%.
En effet, “cet impôt est déjà passé en quelques années de 0 à 10 et maintenant 13,5% en plus de l’imposition des dividendes à 10% et de l’augmentation des charges patronales, ce qui a fortement affecté la compétitivité de nos entreprises”.
“Une augmentation supplémentaire sera lourde de conséquence et risque de mettre un frein à notre développement en Tunisie et par conséquent, impactera le maintien de l’emploi. Nous avons tous élaboré nos business moyen-long termes sur des bases économiques qui ne sont plus d’actualité et qui évoluent tous les ans, ce qui rend impossible le développement d’une stratégie long terme”, affirme cette association.
“La crise de la COVID-19 nous a également, affecté lourdement et nous nous attendions plutôt à un allègement ou une amnistie fiscale pour pouvoir continuer notre activité et maintenir les emplois”.
Cette mesure risque de faire disparaître définitivement, estime-t-elle, la Tunisie des radars des investisseurs au profit d’autres pays comme le Maroc, la Turquie, la Serbie…”.