Bien qu’anticipée, la deuxième découverte significative de condensats de gaz de Total annoncée aujourd’hui en Afrique du Sud est néanmoins une raison de se réjouir après une année de profonde incertitude pour le secteur énergétique africain.
Avec ses partenaires Qatar Petroleum, CNR International et Africa Energy Corp, Total a pu démarrer son programme d’exploration multi-puits sur le bloc 11B / 12B avec seulement deux mois de retard, livrant ce qui reste jusqu’à présent la seule découverte de l’année en Afrique subsaharienne.
Le puits Luiperd-1X a été foré à une profondeur totale de 3400 mètres dans la même zone que la découverte de Brulpadda en 2019. Cette deuxième découverte confirme l’énorme potentiel gazier en Afrique du Sud et devrait être suivie du forage d’un troisième, et peut être même d’un quatrième, puits d’exploration sur le même bloc.
La découverte positionne davantage l’Afrique comme une frontière gazière mondiale et compétitive qui continue d’offrir des opportunités d’exploration et de commercialisation de gaz très intéressantes. Le prochain Africa Energy Outlook 2021 de la Chambre africaine de l’énergie identifie d’ailleurs plusieurs puits à fort impact pour 2021 et 2022 qui pourraient donner lieu à des découvertes similaires en Afrique du Sud et en Namibie…
Dans le cadre de ses projections 2021, la Chambre voit notamment la production et la consommation de gaz augmenter sur le continent. Plus précisément, de nouvelles frontières telles que l’Afrique du Sud devraient consommer de plus en plus de gaz naturel à des fins industrielles et de production d’électricité. De tels développements pourraient être un pilier de la reprise économique après la Covid-19, mais exigeraient la promotion d’un environnement propice offrant aux investisseurs des cadres politiques et contractuels solides et attractifs.
«… L’ouverture progressive d’un nouveau hub gazier domestique en Afrique du Sud est un développement qui doit être soutenu par des politiques efficaces et transparentes, et des approbations rapides de tous les permis et licences nécessaires pour que le gaz soit commercialisé et crée de la valeur pour les Sud-Africains », a déclaré Nj Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie.