La Fédération générale de l’information a appelé la présidence du gouvernement, mercredi, dans une déclaration, à la tenue d’urgence d’une séance de travail pour examiner les problèmes accumulés pouvant aggraver la situation sociale dans le secteur.
La Fédération réitère l’engagement à défendre ses adhérents par tous les moyens légaux si leurs revendications ne sont pas satisfaites, y compris par l’organisation d’une grève générale sectorielle.
Elle s’est dit “étonnée” face à la persistance d’ignorer les accords signés dans les établissements de la radio et de la télévision tunisiennes, tant au niveau central qu’au niveau régional.
La Fédération évoque, également, la non application de l’accord concernant l’amendement du statut de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), plus d’une année après qu’il ait été signé.
Une situation, qui selon la Fédération, suscite des tensions sociales au sein de ces établissements.
La Fédération générale de l’information a, par ailleurs, dénoncé le refus du gouvernement d’appliquer la décision de rattacher Radio Zitouna au service public, la lenteur dans la résolution des problèmes de “Shems FM” et l’ambigüité entourant la cession de cette radio et de l’établissement “Dar Assabah”.
La Fédération a, également, condamné les dépassements commis à l’intérieur de la société Cactus Prod et l’atteinte des droits des fonctionnaires dans tous les établissements confisqués.
Elle a, dans ce contexte, critiqué la lenteur dans la mise en application des mesures de sauvetage de la presse écrite et électronique, annoncées par le gouvernement précédent. Il est, notamment, question de répartir équitablement les subventions, réviser la circulaire des abonnements publics et créer une agence de publicité publique.
La Fédération note à cet égard la persistance de la corruption au sein de la société Snipe-La Presse.
Elle a, par ailleurs, dénoncé l’absence de la couverture sociale et du versement des salaires dans les délais ainsi que la violation du droit syndical dans certains établissements bénéficiant de contrats d’impression avec les ministères de l’Education et des Finances.
Pour ce qui concerne les attachés de presse, la Fédération a appelé la présidence du gouvernement à appliquer l’accord relatif à la régularisation des situations précaires et à accélérer l’examen du projet du statut de cette catégorie professionnelle.