Un accord de coopération prévoyant la numérisation de la chaîne d’approvisionnement en produits de la pêche a été signé, mercredi 28 octobre, entre l’Institut national de la consommation (INC) et l’Agence des ports et des installations de pêche (APIP), annonce le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Il prévoit la création d’une plateforme de suivi et des applications baptisées ” Saas “, généralisant la facturation électronique au sein des marchés de gros des produits de la pêche et identifiant les quantités déposées, pour permettre aux consommateurs et aux pêcheurs, de s’informer des prix de ces produits.
L’accord prévoit également, la création de programmations concernant des services qui permettent de présenter des informations et données avancées, prenant en considération la numérisation de tout le processus de vente adopté. C’est un accord qui s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé, concernant les programmes et projets à contenu technologique liés à la maîtrise des circuits d’approvisionnement, a expliqué le ministère de l’Agriculture.
Ainsi, il est prévu de numériser toute la chaîne d’approvisionnement en produits de la pêche, pour organiser davantage les circuits et adapter l’infrastructure matérielle et immatérielle de la filière, aux normes de qualité ISO 22000. ” Ceci pourrait permettre de garantir une bonne gouvernance de la filière, par le biais des nouvelles technologies “, note aussi, le département de l’agriculture, précisant que l’accord sera mis en œuvre en trois étapes.
Il s’agit d’abord de fournir les données concernant les appellations nationales des produits de la pêche et de définir les marchés des produits de pêche qui seront introduits comme marchés pilotes, dans le cadre d’une étude de la chaîne d’approvisionnement en produits alimentaires.
La deuxième étape consiste en la mise à la disposition de l’APIP, de stations appelées ” CODEONLINE.info ” permettant de coordonner entre les deux parties (INC-APIP) pour enregistrer les prix des marchés de gros des produits de la pêche. Ceci est prévu à travers un système de logistique appelé back-offices.
La troisième étape prévoit l’introduction des outils de numérisation, pour permettre à l’agence de généraliser la facturation électronique. Cette initiative contribuera au renforcement de l’effort national en matière de promotion des exportations et d’accès aux marchés extérieurs, tout en respectant les normes de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire nationale.