Le Goethe Institut organise vendredi soir un débat en ligne sur le thème “les tunisiennes et le cinéma” et ce, en direct à partir de 19H30 de sa page facebook.
Après une décennie de la révolution, la société tunisienne se mobilise encore pour des luttes contre certaines discriminations, notamment celles exercées contre les femmes. Dans le septième art, les femmes ont occupé et occupent de plus en plus, différents rôles.
Toutefois, certains leur restent moins accessibles que d’autres. Les femmes se retrouvent à l’écran et derrière conjuguant plusieurs modes, techniques et savoir-faire.
Dès les années 1970, les cinéastes tunisiennes s’étaient déjà initiées au monde documentaire, mais il a fallu en effet attendre Salma Baccar (Fatma 75) et Kalthoum Bornaz (Trois personnages en quête d’un théâtre) pour que le virage vers la fiction soit enfin consommé, parfois dans des films mêlant d’ailleurs documentaire et histoire inventée.
Avant d’arriver à dresser un constat, la programmation régulière du Goethe Institut ” Filmklub “, lancée depuis septembre 2020, s’engage dans le cadre de cette thématique “Les tunisiennes et le cinéma” de proposer un débat autour de la place qu’occupe les femmes dans la scène cinématographique tunisienne. Ainsi, le débat se penchera sur plusieurs questions à discuter avec les invitées, qui présenteront chacune des expériences uniques et remarquables dans le domaine cinématographique tunisien.
Quel est le rôle des femmes dans le cinéma tunisien ? Quelles sont les mesures d’intégration des femmes dans le domaine cinématographique ? Y-a-t-il des métiers qui sont plus accessibles pour les femmes que d’autres ? Où en est-on de la réalité sociale et économique des femmes œuvrant dans ce domaine ? Y-a-t-il des difficultés dans la formation dans le domaine de l’audiovisuel pour les femmes ? Autant de questions à débattre avec Kahena Attia (Monteuse), Amal Attia (Ingénieure son) et Rim Nakhli (Réalisatrice).