Elles s’appellent Samira, Nadia, Khadija, Imen, Amira ou Sarra. Elles sont cadres supérieurs, consultantes, chefs d’entreprise, ingénieures ou expertes. Elles sont de plus en plus nombreuses à investir l’Afrique au sud du Sahara.
En effet, cette partie du continent naguère réservoir et marché des hommes d’affaires et des experts tunisiens, est aujourd’hui convoitée par la gente féminine tunisienne –consultantes, expertes, investisseurs-, notamment pour y installant de structures commerciales et/ou techniques.
Rien qu’au Bénin, 2 femmes expertes tunisienne ont démarré des structures africaines, l’une dans le digital, l’autre dans le consulting. Et elles ne sont pas seules, selon nos informations, car d’autres expertes pilotent des projets, et d’autres encore font du conseil stratégique auprès des ministères et des agences gouvernementales. D’autres exerceraient dans les affaires en Guinée-Conakry…
Mais ce n’est ni curieux ni étrange pour les descendantes de Elyssa, la fondatrice de Carthage, ou Salomboo, princesse carthaginoise, ou Maroua la Kairouanaise, marraine du “contrat matrimonial kairouanais“ consacrant la monogamie, ou Taouhida Ben Cheikh, première femme médecin en Tunisie.
Courageuses, méritantes, laissant parfois enfants et maris en Tunisie, elles tentent leurs chances, tracent leurs routes et réalisent leurs rêves en Afrique subsaharienne.
En claire, au moment où les hommes se terrent en Tunisie, refusent d’aller au sud du continent et ont peur de la Covid-19, certaines femmes tunisiennes ont décidé de braver ce danger et d’investir le continent à la recherche d’opportunités et de projets.
Bravo mesdames, on est fier de vous et on a besoin de votre sagesse et de votre savoir-faire.
Maarouf