Sur un total de 124 start-ups ayant postulé pour bénéficier du programme de sauvetage ” SAVE “, 63 ont été retenues. Elles seront soutenues par ce programme intégralement ýfinancé par l’Union européenne, à travers le projet ” Innov’i – EU4Innovation ” et lancé sous la tutelle des ministères tunisiens des TIC et des Finances.
Son objectif est de donner une bouffée d’oxygène aux start-ups labellisées ” start-up Act ” qui se trouvent en difficulté à cause de la crise sanitaire de la Covid-19, et d’éviter des faillites ou le licenciement du personnel.
Financé à hauteur de 3 millions de dinars (MD), par le programme ” Innov’i ” et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), ce fonds de sauvetage géré par Smart Capital, offre un don remboursable d’un montant qui peut aller de 10 mille à 50 mille dinars.
Une belle lancée contrainte par la crise sanitaire !
En effet, les start-ups labellisées ” start-up Act ” ont démarré sur une belle lancée depuis la création de ce dispositif en 2018. 60% de ces jeunes entreprises ont généré, en 2019, un chiffre d’affaires cumulé de 66 MD, selon le dernier rapport de Smart Capital, opérateur de l’initiative nationale Start-up Tunisia , qui ambitionne de faire de la Tunisie un pays de Start-ups à la croisée de la Méditerranée, de la région MENA et de l’Afrique.
Ce chiffre d’affaires a été réalisé à 72% pour le marché Tunisien. Les 28% qui restent, sont des services innovants exportés à l’international notamment envers l’Europe et la région MENA.
Toutefois, une bonne partie des start-ups labellisées (38%) n’ont réalisé aucun chiffre d’affaire durant l’année 2019, selon la même source. La pandémie du coronavirus a impacté lourdement ces start-ups au point de causer des licenciements et l’arrêt d’activité des plus fragiles. Le programme ” SAVE ” pourrait, à cet effet, amortir les effets de cette conjoncture difficile qui risque d’avoir un effet dramatique voire même létal sur les entreprises fraîchement créées.