“Le volume annuel des déchets de santé, en Tunisie, s’élève à 18 mille tonnes, dont 8 mille tonnes de déchets dangereux, lesquels sont soumis à un contrôle”, a fait savoir le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mustapha Laroui, lundi, lors d’une séance d’audition, tenue à l’ARP.
Et de préciser que l’ensemble de ces déchets sont produits par 210 structures de santé publique, 110 cliniques privées, 165 centres d’analyse du sang et 500 laboratoires, alors que leur gestion est assurée par 11 établissements de gestion de déchets dangereux, à des taux variant entre 85 et 94%, pour ne pas dépasser, parfois, les 45%.
Laroui a rappelé que la gestion de déchets de santé est régie par la Loi n ° 41 de 1996, relative au contrôle des déchets, ainsi que par un nombre d’arrêtés et décisions stipulant “la nécessité pour les unités de santé d’assurer l’opération de sélection des déchets sanitaires dangereux à la source”. Par ailleurs, il a noté que cette activité est soumise au contrôle d’un Conseil consultatif national.
D’après le ministre, le département de l’Environnement oeuvre actuellement, à la mobilisation des financements de l’ordre de 10 millions de dollars, afin de lancer une nouvelle phase du programme d’appui à la gestion des déchets dangereux.
La première phase dudit programme a été menée durant la période 2012- 2017, et a bénéficié à 12 gouvernorats, en leur assurant un appui technique (acquisition des équipements nécessaires), et en assurant la formation adéquate aux ressources humaines exerçant dans cette activité.
Il a affirmé, aussi, que son ministère a participé à l’élaboration d’un plan de travail axé sur la gestion des déchets produits durant cette crise de la pandémie du Covid-19, avec pour finalité atténuer la propagation du virus.