La production locale de viandes bovines demeure insuffisante depuis des années et ne couvre pas les besoins des citoyens, alors que l’importation de faibles quantités ne peut ajuster les prix à la consommation, avoue la Chambre syndicale nationale des commerçants des viandes en gros.
La chambre syndicale relevant de l’UTICA, a appelé mercredi dans un communiqué à autoriser les sociétés à importer régulièrement quelques quantités de viandes bovines, pour que les prix ne dépassent pas les 24 dinars le kilo et par de là être à la portée du consommateur.
Elle a précisé que l’importation a été arrêtée depuis trois mois ce qui a entraîné une hausse des prix des viandes rouges atteignant entre 28 et 30 dinars le kilo alors que les viandes importées connues pour la bonne qualité, ne dépassent pas les 23 dinars le kilo.
La chambre syndicale a exhorté les autorités à encourager les producteurs des bœufs à travers la subvention des pâturages concentrés afin de les aider à faire face à ces difficultés.
Il convient de rappeler que le nombre de têtes de bovins en Tunisie a enregistré au cours de ces dernières années une baisse significative, à cause des difficultés que rencontrent les agriculteurs, comme la hausse des prix des pâturages, la contrebande et la recrudescence du phénomène de vol du cheptel, ce qui a entraîné du coup une réticence pour exercer cette activité et se tourner vers d’autres secteurs.