Les participants à une journée d’étude, sur “la planification stratégique et le quatrième objectif de développement durable de l’agenda 2030”, tenue, mercredi, ont débattu de l’élaboration des plans sectoriels, du plan général pour la période 2021-2025, ainsi que des moyens à mettre en Å“uvre pour atteindre le quatrième objectif de développement durable de l’Agenda 2030, relatif à la garantie d’une éducation de qualité.

Lors de cette rencontre organisée à l’initiative du ministère de l’Education, en partenariat avec le bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en Tunisie, Fathi Sellaouti a indiqué que le suivi de la mise en Å“uvre du quatrième objectif du développement durable (ODD) représente “une responsabilité collective et une affaire nationale, sous réserve de l’implication de tous pour offrir des chances égales à une éducation de qualité dans des conditions de dignité, d’équité, et auto-apprentissage continu, et d’adaptation aux besoins du marché du travail”.

Il a souligné à cet effet, la nécessité d’accommoder les stratégies nationales dans le domaine de l’éducation, avec les objectifs mondiaux et la priorité des politiques contenues dans le plan de développement durable.

Sellaouti a encore affirmé la nécessité d’approfondir davantage le contenu des politiques, stratégies, programmes et projets présentés, selon une nouvelle approche de développement, basée sur le diagnostic de la réalité et la recherche des solutions pratiques et participatives. Ces solutions doivent tenir compte des particularités locales, servent les objectifs nationaux, garantissent un large consensus national et adoptent les priorités et objectifs fixés, et ce, dans le but de conférer davantage d’efficacité au niveau des stratégies et de la programmation.

De son côté, la ministre auprès du chef du gouvernement en charge de la Fonction publique, Hasna Ben Slimane, a estimé que la Tunisie avait réussi, en dépit du caractère brusque de la pandémie Covid-19, et par rapport à de nombreux pays, à contenir ses répercussions à plusieurs niveaux, y compris au niveau du secteur de l’éducation.

Pour sa part, la ministre de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées, Imen Zahouani Houimel, a indiqué que le ministère s’emploie à réaliser les objectifs du développement durable dans ses différents plans, et à développer des indicateurs de suivi et d’évaluation dérivés de ces objectifs, afin d’optimiser l’efficience de ses programmes, en particulier l’approbation du domaine du développement et de l’investissement dans la petite enfance, comme domaine prioritaire.

De son coté, le directeur général des études, de la planification et des systèmes d’information au ministère de l’Education, Bouzid Nsiri, a affirmé l’engagement du gouvernement tunisien à inclure les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 dans les plans de développement du pays, compte tenu de son engagement antérieur, parmi 193 pays, à atteindre les 17 objectifs de développement durable.

Il a souligné que le quatrième objectif lié à la garantie d’une éducation de qualité est le seul qui ait été retenu par un comité directeur de l’Organisation des Nations Unies, estimant que cet objectif, en particulier, pourrait constituer une stratégie intégrée, compte tenu de toutes les faiblesses dont souffre le système éducatif, en particulier dans les circonstances actuelles.

Ce secteur, a-t-il ajouté est en proie à une crise structurelle qui a affecté tous les systèmes éducatifs du monde entier. Selon Nsiri, le plan stratégique sectoriel pour la période 2021-2025, vise à atteindre les 10 visées du quatrième objectif, qui consistent à assurer une éducation inclusive pour tous sans discrimination entre garçons et filles, l’amélioration de l’éducation, l’élimination du décrochage et de l’interruption scolaire pour diverses raisons, la garantie d’une éducation permanente, l’élimination de l’analphabétisme, en particulier chez les jeunes, et le développement de la petite enfance.