Le nombre de femmes au sein du Top 25 des acteurs les plus influents du secteur de la Chambre africaine de l’énergie a fait un bond significatif de 3 à 8 entre 2020 et 2021. Publiée chaque année, la liste met en évidence les responsables gouvernementaux, et les cadres publics et privés dont le travail et les décisions peuvent profondément façonner la manière dont les Africains accèdent et consomment l’énergie.
La dernière liste que vient de publier par la Chambre démontre le rôle croissant joué par les femmes dans la lutte contre la pauvreté énergétique, non seulement sur le terrain, mais aussi depuis les conseils d’administration africains et mondiaux où leur leadership et leurs décisions façonnent l’avenir de l’énergie africaine.
La Chambre s’attend à ce que plusieurs femmes fassent la une des journaux en 2021 à travers des projets et actions clés. C’est le cas entre autres de Rebecca Miano et l’impact de son leadership sur l’augmentation de la capacité de production géothermique de la Kenya Electricity Generating Company (KenGen), de Khadija Amoah du développement du champ de Pécan au Ghana, de Amina Benkhadra, qui est le fer de lance des efforts du Maroc pour développer davantage son industrie du gaz naturel.
Les femmes se positionnent également pour être au centre des décisions financières et d’investissement clés. Vibhuti Jain de la US International Development Finance Corporation, ou Hu XiaoLian de l’Export-Import Bank of China, supervisent toutes les deux des programmes d’investissement clés qui pourraient soutenir de manière significative l’afflux de capitaux dans le secteur de l’énergie en Afrique en 2021. Il en va de même pour Heather Lanigan, directrice régionale pour l’Afrique subsaharienne à l’Agence des États-Unis pour le commerce et le développement (USTDA), qui soutient actuellement plusieurs projets importants de transformation du gaz en Afrique de l’Ouest.