L’échec de la plupart des institutions à prendre des mesures exceptionnelles pour faire face à la pandémie du coronavirus et l’augmentation du taux d’endettement de 80% des artisans et des petites et moyennes entreprises actives dans le secteur du cuir et de la chaussure, tels sont les principaux problèmes du secteur évoqués aujourd’hui jeudi par les professionnels.
Lors d’une séance de travail tenue au siège de la Fédération nationale du cuir et de la chaussure relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) consacrée à l’examen des problèmes que connait le secteur, les participants ont fait savoir que ces problèmes ont été aggravés par les répercussions de la propagation de la pandémie du Coronavirus, d’après un communiqué publié par l’UTICA.
Les participants ont confirmé que la plupart des artisans et 30% des industriels ont effectivement arrêté la production et fermé leurs établissements après l’intervention de la force publique en raison de leurs difficultés à honorer leurs engagements financiers.
A cet égard, ils ont souligné la nécessité de tenir dès que possible une séance de travail avec la Caisse nationale de sécurité sociale pour examiner tous les problèmes en suspens. Les participants ont également indiqué que près de 80% des besoins du marché intérieur sont satisfaits par l’approvisionnement, et que 65% des produits proviennent principalement de la contrebande, du commerce parallèle et de la vente de chaussures d’occasion.