La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a appelé le pouvoir judiciaire à assumer ses responsabilités et à prendre les mesures qui s’imposent contre les violations contenues dans le rapport de la Cour des Comptes concernant certains médias audiovisuels. La HAICA qui cite, notamment, les médias illégaux appelle à la nécessité d’enquêter sur ces dépassements afin de mettre fin à l’impunité.
Dans une déclaration, l’instance met l’accent sur le besoin de développer le système juridique relatif aux élections et d’organiser une consultation nationale élargie à cet effet. La HAICA appelle, également, à hâter la promulgation de la loi sur l’audiovisuel et à libérer les médias de la mainmise des groupes de pression économiques et financiers et des partis politiques.
La HAICA demande du parlement de fournir les garanties nécessaires à l’indépendance des instances constitutionnelles.
Elle appelle, dans ce sens, à l’importance de repenser les modes d’élection des membres des instances constitutionnelles. Car, selon la HAICA, l’élection par les députés des membres des instances, porte atteintes à l’autonomie de ces derniers et les soumet aux pressions des partis politiques.
Dans son dernier rapport, la Cour des Comptes pointe de nombreuses violations commises par les chaines de télévision Nessma TV et Zitouna, ainsi que la radio du Saint Coran (sans licence), Al Janoubia et radio IFM, à savoir la publicité politique, le non respect du silence électoral et des règles de la campagne électorale (élections 2019).