Le ministre de l’Economie, des Finances et de Soutien à l’investissement, Ali Kooli, a affirmé que le gouvernement prévoit une croissance positive de 4%, au cours de l’année 2021. Cependant, plusieurs facteurs locaux et extérieurs pourraient entraver la réalisation de ce chiffre, s’est-il empressé de souligner.
Il a ajouté, lors d’une séance d’audition tenue par la Commission des finances, de la planification et du développement de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), mardi 24 novembre, que “le taux de croissance prévu semble logique, surtout après la baisse enregistrée en 2020. Les indicateurs montrent que la réduction de l’impact de la pandémie de Covid-19 et l’amélioration de la production des phosphates, du pétrole et du tourisme pourraient permettre de stimuler la croissance, a-t-il dit.
Le ministre a, en outre, souligné, dans le cadre de la présentation du budget économique pour l’année 2020, que le gouvernement a fixé plusieurs critères dans le domaine des taux de change, notamment, le taux de change du dinar, du dollar et des prix du pétrole au niveau international.
Et de préciser que les mesures mises en place concernent le prix moyen de change du dinar face au dollar pour le mois d’octobre 2020 et le prix moyen du pétrole en octobre 2019.
Kooli a expliqué que toute augmentation ou diminution de la valeur d’un dollar, du prix du baril de pétrole, entraînera un effet positif ou négatif de 120 millions de dinars. De même, chaque modification du taux de change du dinar par rapport au dollar, de 0,10%, aurait un effet d’environ 70 millions de dinars.
Regagner la confiance des citoyens tunisiens, de l’investisseur local et de l’investisseur étranger en Tunisie, tels sont les objectifs et priorités du gouvernement actuel, pour l’année 2021, a-t-il souligné.
Et de poursuivre que le gouvernement se penche aussi sur la nécessité de promouvoir l’image de la Tunisie à l’étranger, et de renforcer son rayonnement étant donné son importance pour l’investissement et la notation souveraine du pays.
Par ailleurs, le ministre des finances prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 4%, des investissements de 17% et des exportations de 10%.
Il a fait savoir que le déficit courant sera de 8% tandis que le taux d’inflation sera plus proche de 5% au cours de l’année 2021, notant que les indicateurs économiques des grands pays illustrent aussi l’importance des répercussions du Coronavirus sur le plan international.