La première réunion de la Commission chargée de la récupération des fonds détournés à l’étranger, tenue, mercredi, au palais de Carthage, a été consacrée à l’examen des nouvelles procédures judiciaires et diplomatiques à mettre en place pour le recouvrement des avoirs spoliés avant le dépassement des délais de prescription.
Les difficultés procédurales et juridiques ayant entravé la réalisation des résultats attendus de ce processus depuis 2011, ont été abordées durant cette réunion, présidée par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed.
Kais Saïed a souligné la nécessité de conjuguer les efforts tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays dans cette conjoncture financière difficile et d’engager une action diplomatique au double plan bilatéral et multilatéral, en mettant à contribution les organisations internationales, afin de récupérer les fonds détournés, et sur le plan juridique pour résoudre les problèmes relatifs aux délais de prescription.
Cité dans un communiqué de la présidence de la République, Saied a également insisté sur l’importance de tenir les réunions de cette commission de manière périodique et de renforcer sa composition par des experts et des spécialistes de diverses disciplines.
Ont pris part à cette réunion, le chef du gouvernement, les ministres de la Justice, de l’Economie, des Domaines de l’Etat, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale et le Chargé général du contentieux de l’Etat.