Le parlement a entamé, samedi 28 novembre 2020, la discussion des budgets de l’Etat et de la loi de finances pour l’exercice 2021, en présence du chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et de plusieurs ministres.
A l’ordre du jour des travaux, la présentation de la déclaration du gouvernement, du projet de budget, de la balance économique et du projet de la loi de finances au titre de 2021.
A l’ouverture de la séance, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi, a fait observer que le pays a besoin, aujourd’hui, d’un dialogue national économique et social approfondi et responsable entre le gouvernement, les organisations nationales et les partis politiques, qui est, selon lui, le seul moyen de sortir de la crise et de placer le pays sur les rails des grandes réformes.
Ghannouchi a ajouté que les Tunisiens sont capables, à la faveur d’une forte volonté politique et loin des querelles injustifiées, de trouver les solutions qui s’imposent.
Les revendications relatives au développement régional et à l’amélioration des conditions de vie sont légitimes, mais pour les exprimer, il ne faut pas porter atteinte à la paix sociale ni à l’unité de l’Etat et la stabilité de ses institutions, a-t-il soutenu, appelant les jeunes et les acteurs sociaux à l’apaisement et au dialogue.
Sur la situation financière dans le pays, Ghannouchi a relevé que l’examen de la loi de finances est une des principales missions du parlement, étant donné sa relation étroite, d’abord, avec le quotidien du citoyen ensuite avec les régions et les entreprises économiques.
Le président de l’Assemblée rappellera que le pays fait face à des difficultés financières et économiques sans précédent lesquelles ont coïncidé avec la pandémie du coronavirus. “La situation est critique et sans précédent pour les finances publiques “. elle est marquée par une incapacité de financer les ressources du budget et un taux de croissance ne dépassant pas 7%.
Les plénières consacrées aux débats budgétaires se poursuivront jusqu’au jeudi 10 décembre 2020.