“Le gouvernement traitera les questions sociales dans le cadre d’une vision de développement inclusive et participative et non selon une approche sécuritaire”, a souligné samedi, Hichem Mechichi, le chef du gouvernement.

“Pour réaliser le développement, le gouvernement œuvre à coordonner avec les différentes structures centrales, régionales et locales ainsi qu’avec les organisations nationales”, a-t-il dit lors de la séance plénière organisée au parlement pour la discussion du projet du budget de l’Etat, du projet de la balance économique et du projet de la loi de finances de 2021.

Toutefois, Mechichi a assuré que le gouvernement ne cèdera pas au chantage et confrontera la violence par la force de la loi étant donné que le développement nécessite la mobilisation de tous les efforts pour instaurer un climat calme.

Dans ce contexte, il a indiqué que, la semaine dernière, il avait appelé les gouverneurs à activer les commissions mixtes entre les autorités centrales, les autorités régionales et locales ainsi que les différentes composantes de la société civile pour booster le développement.

Il a, en outre, a appelé les parlementaires à s’engager dans ces efforts pour instaurer la justice sociale.

Mechichi a, par ailleurs, signalé que son gouvernement a inclus dans la loi de finances de 2021 de nombreuses mesures qui favoriseraient le développement régional outre la promotion des dépenses de développement, la réforme du système de compensation tant attendu pour l’orienter vers les plus méritants, la poursuite de la réforme fiscale, la réforme de l’administration, l’encouragement des investissements et la lutte contre la fraude fiscale.

Il a également déclaré que le gouvernement œuvrera à lever tous les obstacles administratifs et bureaucratiques afin d’accélérer le rythme d’achèvement des projets programmés, étant donné que de nombreux projets de développement se heurtent à de nombreux obstacles qui empêchent leur mise en œuvre.

” Une approche de développement participatif sera adoptée pour faire progresser l’investissement et le développement dans les régions “, a-t-il insisté.

A noter que plusieurs gouvernorats tunisiens, tels que Le Kef et Béja, ont récemment assisté à des manifestations sociales massives pour revendiquer l’impulsion du développement et de l’investissement.

Les manifestants ont aussi dénoncé la détérioration de tous les indicateurs économiques et sociaux dans leurs régions en raison des taux élevés de pauvreté, de chômage.