La culture du colza oléagineux a enregistré une croissance, depuis sa réintégration, pour atteindre environ 13 mille hectares, au cours de la saison 2019/2020, contre 856 hectares, au cours de la saison 2014/2015.
La production des huiles végétales a également cru passant de 175 tonnes, au cours de la saison 2014/2015, à environ 6 mille tonnes, au cours de celle de 2019/2020, selon des données présentées au cours d’une séance de travail organisée, vendredi 4 décembre, au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime.
Les participants ont mis l’accent sur la nécessité de soutenir cette filière via des recherches scientifiques dans tous les domaines, tels que le développement de packages techniques, l’augmentation du rendement de la production, le développement de la qualité des huiles de colza en fonction des besoins du marché.
Ils ont souligné aussi l’importance d’œuvrer au développement de la compétitivité de l’ensemble de la filière pour assurer sa durabilité, selon un communiqué du ministère.
Le colza issu de la famille des Brassicacées occupe la troisième place mondiale en tant qu’huile végétale comestible après l’huile de palme et l’huile de soja, d’après les données du ministère de l’Agriculture.
Cette plante à fleurs, demandée par les agriculteurs, compte tenu de sa commercialisation sure, contribue à l’amélioration du rendement des terres ensemencées en blé à un taux variant, entre 10 et 15%.
Cette plante pousse principalement dans des sols profonds riches en matières organiques, dans des zones où la moyenne annuelle de précipitations est supérieure à 400 mm, dont Zaghouan, Nabeul, Bizerte, Jendouba, Le Kef, Siliana et le Grand Tunis.
Cependant, la demande de culture reste en deçà des potentialités à cause du climat, du démarrage récent de sa plantation et par peur de sa rentabilité financière.