Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 7 décembre, au Palais de Carthage, le procureur général de l’Etat du Qatar et président du Conseil des secrétaires du Centre pour la primauté du droit et la lutte anti-corruption, Ali Ben Fetais Al-Marri.
Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a porté sur la 5ème édition du Prix d’excellence de lutte anti-corruption du Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani qui aura lieu en Tunisie.
A cette occasion, le chef de l’Etat a souligné “qu’il est temps pour l’humanité toute entière, de partager les responsabilités en matière de lutte contre la corruption et d’instaurer la justice”. “On ne peut pas parler d’un développement durable tant que la corruption gangrène les Etats et les valeurs des peuples”, a-t-il dit.
Et d’ajouter que pour assurer un avenir meilleur pour l’humanité, il ne faut pas transiger sur les causes justes.
De son côté, Ali Ben Fetais Al-Marri a fait valoir que la Tunisie est le premier pays arabe à abriter cet événement. Le choix de la Tunisie repose sur la ferme conviction que le président Saïed s’attache aux valeurs de la justice, de l’intégrité et de la lutte contre la corruption, a-t-il souligné.
Il a mis l’accent sur les visions et les approches que partagent les deux pays, visant à renforcer la transparence, la bonne gouvernance et la lutte anti-corruption, saluant l’appui apporté par la Tunisie pour la réussite de cet événement.
Cette rencontre a été l’occasion également d’aborder “les excellentes relations de fraternité et de coopération entre la Tunisie et le Qatar et de réitérer la volonté de les développer davantage”, lit-on de même source.
La 5ème édition du Prix d’excellence de lutte anti-corruption du Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani est organisée par le Centre pour la primauté du droit et la Lutte Anti-corruption en collaboration avec l’Instance nationale de lutte contre la corruption, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU).
L’organisation de la 5ème édition du Prix d’excellence de lutte anti-corruption coïncide avec la participation de la Tunisie à la célébration, le 9 décembre, de la Journée internationale de lutte contre la corruption.