Deux accords de financement de 132,5 millions d’euros pour la mise en place du Programme de stockage et de protection contre les inondations et le Programme efficacité énergétique des bâtiments publics ont été signés entre la Banque allemande de développement, KfW et les représentants du gouvernement tunisien, mardi 8 décembre 2020 au ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.
111 millions d’euros sont accordés au Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche (MARHP) pour la réalisation du Programme de stockage et de protection contre les inondations (SPCI). «Ce programme contribue au développement des régions rurales par la mobilisation des ressources en eau pour l’eau potable et l’irrigation», a déclaré Simone Cremer, chargée de projet à la KfW dans le secteur eau.
Le SPCI vise également à protéger la population et les infrastructures dans la haute vallée de la Medjerda (frontière algérienne – barrage Sidi Salem) contre les inondations. Une aide financière de 5 millions d’euros s’y ajoute pour le financement des prestations de service dans la cadre de ce programme.
15 millions d’euros accordés à l’Agence nationale de maîtrise de l’Energie pour le Programme efficacité énergétique des bâtiments publics, tels que l’éducation, l’enseignement supérieur, la santé et les établissements sportifs. «Ce Programme représente une opportunité pour le Gouvernement Tunisien afin de réaliser des économies d’énergie, d’atteindre des objectifs de sa politique énergétique et renforcer sa stratégie efficacité énergétique», a déclaré Miriam Quell, chargée de projet à la KfW dans le secteur énergie.
Le programme permettra d’économiser plus de 20 GWh/an et une réduction des émissions à environ 11 500 tonnes CO2 par an après la réalisation des actions prévues. Un don de 1,5 million d’euros s’ajoute au montant accordé pour mobiliser une assistance technique dans le cadre du programme.
La KfW a signé ces contrats pour le compte du Gouvernement Fédéral Allemand. Elle soutient les réformes, les infrastructures et les systèmes financiers pour une croissance économique socialement équitable et respectueuse de l’environnement dans les pays en voie de développement.