La Tunisie a participé, le 7 décembre 2020, à la 9ème session de la réunion du conseil d’administration de l’Alliance Smart Africa qui a officiellement annoncé le lancement du plan directeur des startups, élaboré en coopération entre la Tunisie et l’Alliance Africa.
Cette manifestation, qui s’est tenue en virtuel, a été présidée par le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé, en tant que président de Smart Africa, avec la participation des dirigeants des pays membres et des ministres dans cette Alliance, des représentants des organisations internationales et des entreprises du secteur privé, selon un communiqué publié par le ministère tunisien des Technologies de la communication et de la Transformation digitale.
350 labels startups créés
Mohamed Fadhel Kraiem, qui a représenté la Tunisie à cette manifestation, a souligné l’importance que la Tunisie accorde à la transformation digitale, étant donné qu’elle représente l’un des piliers de développement économique et social du pays.
Il a souligné que la Tunisie a veillé à mettre en place une stratégie nationale de transformation digitale qui vise à promouvoir l’économie numérique, notamment l’innovation et la création ainsi que l’appui à l’initiative privée à travers le programme startup Tunisia.
Le programme s’appuie sur quatre piliers, dont le cadre juridique qui a permis, depuis sa mise en œuvre en avril 2019, de créer une dynamique à travers l’octroi de 350 labels startups.
La mise en place d’une stratégie des smart villes en Afrique confiée à la Tunisie
Il a précisé que l’objectif du plan directeur des startups, déjà annoncé, est de déterminer les principales orientations et recommandations que tout pays africain doit suivre pour développer les startups.
Il a ajouté que la Tunisie a été élue pour mettre en place une stratégie des smart villes, en plus de sa contribution à l’élaboration du plan directeur de l’identité numérique en Afrique
Et de poursuivre, la Tunisie œuvre à être un site de développement et de rencontre des startups et s’engage à impliquer les meilleures compétences en vue d’accélérer la mise en œuvres des projets numériques africains.