Les physiciens chinois sont parvenus à réaliser une réaction de fusion nucléaire dans un nouveau réacteur dénommé “soleil artificiel “, puisqu’il s’y produit le même type de réactions qu’au sein du soleil.
Cette mise en marche, pour la première fois, du réacteur, annoncée par la Chine le 5 décembre 2020 s’inscrit dans le cadre du plus grand projet scientifique international actuel : le Réacteur thermonucléaire expérimental international, en abrégé ITER (de l’anglais International Thermonuclear Experimental Reactor).
Ce projet international de recherche vise, à long terme, l’industrialisation de la fusion nucléaire, comme source d’énergie et associe 35 pays : l’UE ainsi que le Royaume-Uni, l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les Etats-Unis et la Suisse.
Son objectif est aussi d’atteindre une première installation de fusion atteignant une quantité d’énergie nette – plus d’énergie produite que d’énergie nécessaire pour fonctionner. Les réacteurs à fusion nucléaire, une énergie propre pour le futur !
Le réacteur à fusion nucléaire repose sur le même principe qu’au sein d’une étoile. C’est de l’énergie propre. “Il ne s’agit pas réellement la reproduction d’un soleil au sein d’un laboratoire, tel qu’une imagerie hollywoodienne pourrait le représenter”, selon le site Numerama.
” Il s’agit plus spécifiquement d’une machine sous forme de réacteur à fusion nucléaire. Depuis 2006, la Chine dispose d’un engin de la sorte, appelé Experimental Advanced Superconducting Tokamak “.
Les physiciens chinois et internationaux estiment que les réacteurs à fusion nucléaire pourraient être l’énergie propre du futur. Car ils fonctionnent, d’après certains scientifiques, sans émissions de gaz à effet de serre ni de déchets polluants.
La performance d’un réacteur à fusion nucléaire s’analyse en grande partie par la quantité de chaleur qu’il émet : plus les températures sont élevées, plus on peut récupérer d’énergie.
Le réacteur chinois baptisé “HL-2M Tokamak “, est capable d’atteindre jusqu’à 200 millions de degrés : 100 millions de degrés au niveau des électrons ; auxquels s’ajoutent entre 50 et 100 millions de degrés ioniques. Au total, c’est une chaleur largement supérieure à celle atteinte par notre Soleil, à savoir 15 millions de degrés, a-t-on indiqué de même source.