Le ministère des affaires culturelles a commémoré hier lundi le quarantième jour du décès de la diva Naama à la cité de la culture Chedli Klibi en présence des membres de la famille de la défunte, d’un bon nombre d’artistes, de journalistes et de hauts cadres du ministère.
La commémoration du quantième jour du décès de Naama a été marquée par l’organisation d’une exposition documentaire réalisée par le Centre des musiques arabe et méditerranéenne (CMAM, Ennejma Ezzahra).
L’exposition a réuni des portraits de Naama, des images de concerts qu’elle a donnée, des articles de presse ainsi que des photos personnels prises dans son village natal d’Azmour au Cap Bon.
Après avoir récité la fétiha à sa mémoire, le chef du cabinet du ministre des affaires culturelles Youssef Ben Brahim a prononcé devant l’assistance une allocution dans laquelle il a énuméré les vertus de la défunte et passé en revue son parcours artistiques richissime tenant à préciser que cette commémoration est un signe de reconnaissance en sa mémoire.
Parlant de son parcours, Youssef Ben Brahim a rappelé l’engagement et le dévouement de Naama dans la défense de la chanson tunisienne ce qui lui a valu respect dans le monde artistique et auprès de son public et fans qui l’ont suivi durant plus d’un demi siècle laissant un répertoire de centaines de chansons transmises et apprises d’une génération à l’autre.
Le public a par la suite suivi un film documentaire intitulé ” Où est tu chère ” (Winek Ya Ghalia), une production de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA). D’une durée de 26 minutes, le film revient sur la naissance de Naama, les débuts et l’évolution de son parcours, et donne la parole à différents témoignages d’artistes, de poètes et de journalistes.
Le directeur de l’institut Al-Rachidi a par la suite a honoré la défunte en la personne de son fils Hichem Derouich. La troupe de l’Institu al-rachidi sous la houlette de Nebil Zammit a par la suite interprété quelques morceaux musicaux en reconnaissance à Naama qui a fait ses débuts à cet institut.