Le PDG de la Société de promotion des logements sociaux (SPROLS ), Sadok Laribi, affirme que le recul du rôle de l’Etat qui assure le logement social aux différentes catégories a aggravé la prolifération des logements anarchiques.
Il a précisé que la faiblesse de l’intervention de l’Etat à fournir des terrains aménagés à la construction, ainsi que la marginalisation des entreprises publiques chargées de la construction des logements sociaux destinés aux différentes catégories de salariés, a encouragé la construction anarchique.
D’après Laribi, plusieurs facteurs ont entravé l’activité de la SPROLS qui ne joue plus pleinement le rôle qu’elle assurait au cours des années 70 et 80. Il s’agit, notamment, de la hausse du coût des fonciers ainsi que leur rareté, a-t-il précisé.
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La rareté des terrains consacrés au bâtiment, notamment, dans les grandes villes est expliquée par la surexploitation de ces terrains durant les années précédentes.
” La société doit assurer son rôle, en termes de réalisation des politiques sociales de l’Etat, tout en coordonnant avec la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT) et l’Agence foncière d’habitation (AFH).
Et de poursuivre que la prolifération des quartiers anarchiques est expliquée par l’incapacité des salariés à acquérir un logement à cause de la hausse du taux d’intérêt appliqués sur les crédits.
Il propose de suspendre la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour permettre au citoyen d’obtenir un logement.
La société essayera d’accomplir pleinement son rôle social en dépit des difficultés liées à la hausse des prix des terrains fonciers et du coût de construction, souligne le responsable, ajoutant que la construction des logements économiques par la SPROLS permet à la société d’assurer un revenu qui lui permettra de survivre et poursuivre son activité, faisant remarquer que la marge bénéficiaire de la société est seulement de 5%.
Il a mis l’accent sur l’importance d’accorder aux entreprises des avantages pour acquérir des terrains à des prix raisonnables, en les dotant par les ressources financières et humaines nécessaires.