Les agents de la fiscalité, de la comptabilité publique et du recouvrement se sont rassemblés, lundi matin, devant le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, dans le cadre d’une “journée de colère” décidée par la Fédération générale des finances et de la planification pour réclamer leurs “droits légitimes”.
Le secrétaire général de la Fédération, Abdallah Gammoudi, a déclaré que le sit-in du bureau exécutif, organisé devant le ministère de l’Economie, “se poursuivra jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites, dont l’application des accords signés avec le gouvernement”.
“Nous ignorons aujourd’hui qui dirige le ministère des Finances devenu entre les mains d’un lobby qui contrôle le fonctionnement de ses rouages au service des intérêts de réseaux de la contrebande et de la spéculation”, a-t-il dit, soulignant l’absence de garanties juridiques pour protéger l’économie nationale et faire face à la propagation de l’économie parallèle qui a porté atteinte à l’économie nationale.
Selon lui, la Tunisie n’aurait plus besoin d’emprunter et de s’endetter, si elle réglementait l’économie informelle.
Gammoudi a ajouté que “les agents de la finance ne demandent que l’activation des accords conclus et l’application de l’article 66 de la loi de finances 2016, qui prévoit certaines garanties juridiques ainsi que la publication du statut des agents de la fiscalité, de la comptabilité publique et du recouvrement et le décaissement des primes de contrôle et de recouvrement de 2019 en plus de la révision du barème des promotions pour les employés du secteur “, critiquant “la politique d’atermoiement face à l’ensemble de revendications contenues dans les procès verbaux”.