Interpellée dernièrement par un journaliste d’une chaîne de télévision privée sur la cherté de la vie, une ménagère qui faisait ses courses au Marché central de Tunis l’a surpris en lui disant avec beaucoup d’humour que depuis longtemps, son mari ne travaille que pour payer les factures de la STEG et de la SONEDE.
Le tourment de cette Tunisienne est étayé par les résultats d’un sondage effectué, à la mi-novembre 2020, par l’organisation américaine l’Institut républicain international (IRI) sur la situation économique en Tunisie.
Selon ce sondage, la facture de consommation d’électricité représente le principal cauchemar des Tunisiens. A la question posée par l’IRI qui demandait à un échantillon représentatif de la population tunisienne âgée de 18 ans et plus (1 013) de désigner « la charge la plus lourde du budget familial », 33% des sondés ont pointé du doigt la facture de consommation d’électricité. Comprendre par-là que le coût de cette facture est trop élevé.
Ce poste est suivi de la composante alimentaire du panier de la ménagère (26%), santé (12%), éducation (10%), logement (9%), carburant (4%), habillement, transport, gaz de ville, mobile (1%).
ABS