L’Institut CHOISEUL Africa vient de présenter son étude/classement annuel des futurs décideurs économiques africains. 31 pays y sont représentés.
Mais c’est au Nigeria (14 représentants), Maroc (10), Egypte (6), Sénégal (6), au Kenya (5), Algérie et au Mali (4) où l’on trouve le plus grand nombre de leaders économiques de demain, selon ce classement.
Quant à la Tunisie, elle se retrouve en 7ème position, tenez-vous bien, ex-aequo avec la Guinée, le Niger, la Tanzanie, la RD Congo, le Zimbabwe, le Bénin, l’Ethiopie et le Gabon, avec 3 jeunes leaders chacun. C’est d’ailleurs l’une des leçons à tirer de ce classement.
Dans le texte de présentation de sa méthodologie, on y lit (l’Institut explique) « identifie, recense et classe les jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins qui jouent ou sont appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique du continent dans un avenir proche ».
Pour ce faire, l’Institut indique que c’est le «fruit d’un travail mené sur plusieurs mois… », et qu’il a fait appel à de « nombreux experts et spécialistes du continent pour réaliser cette étude ambitieuse et unique qui dresse un état des lieux des forces vives de l’économie africaine ».
Pour la Tunisie :
– Ghassen BEN AISSA, 38 ans, Directeur général C-Logistics – Ponts ParisTech, université de Lille, université Paris-Dauphine – Directeur exécutif, TTRI (2016-19)
– Fatma REKIK, 39 ans – Présidente-directrice générale Groupe Stifen – Université Paris-Dauphine – Directrice financière, Groupe COFAT (depuis 2014)
– Mehdi DOGHRI, 40 ans – Directeur général adjoint CARTE Company – Université Panthéon-Sorbonne – Directeur général, Motors Holding (depuis 2016).
Sur la liste des 200 Leaders on retrouve également un Tunisien, en l’occurrence – Karim JOUINI, 34 ans – Président-directeur général Expensya – INSA Toulouse – Ingénieur senior en développement de logiciels, Microsoft (2009-14).