Le nombre de palmiers infectés par le charançon rouge, dans le Grand Tunis (Ben Arous, Tunis, La Manouba et Ariana), a baissé pour atteindre seulement 889 palmiers en 2020 contre 2 590 en 2016.

Cette réduction est le résultat d’une stratégie nationale visant à atténuer la propagation de cet insecte ravageur, selon des responsables intervenants à une journée d’information organisée récemment sur ce sujet.

Pour poursuivre la lutte contre cet insecte ravageur des palmiers d’ornement, des équipements (4 camions équipés chacun d’un treuil et d’un pulvérisateur, doté d’une capacité de 1 000 litres), ont été livrés aux commissariats régionaux de développement agricole de Tunis, Ben Arous, Ariana et Manouba.

Une table ronde sur le charançon rouge du palmier a été organisée, par la même occasion, avec la participation de toutes les parties concernées, notamment les représentants des commissariats régionaux pour le développement agricole (CRDA), des groupements professionnels, des municipalités, de la société civile.

Le charançon rouge a fait son apparition en Tunisie depuis 2011 à Carthage et a gagné du terrain progressivement en banlieue nord puis dans les gouvernorats de Nabeul et Bizerte, provoquant entre 4 mille et 5 mille cas de contamination, avait déclaré un responsable de l’Association des amis du Belvédère.

Pour prévenir et empêcher sa propagation, le ministère de l’Agriculture a mis en place une stratégie nationale et mobilisé des financements estimés à 4,2 MDT en 2019.