Le parti de l’Alliance Nationale Tunisienne estime urgent d’engager des concertations associant toutes les composantes de la classe politique; insistant dans ce cadre sur l’unité nationale et le besoin de solutions urgentes aux conflits politiques dans le pays, dont éventuellement des élections législatives anticipées.
Dans une déclaration signée par son président, Néji Jalloul, le parti appelle les trois président (de la République, du gouvernement et de l’Assemblée) à assumer leurs responsabilités et à parler ouvertement aux Tunisiens des plans de sortie de la crise globale du pays.
Le parti met en avant l’importance de tenir compte des craintes des Tunisiens face à la pandémie et dans un contexte politique marquée par la lutte pour le pouvoir.
Par ailleurs, le parti salue les efforts déployés par les forces de sécurité pour défendre les biens publics et privés et appelle à l’importance de distinguer entre manifestants pacifiques et fauteurs de troubles. Depuis quelques jours, plusieurs régions sont le théâtre d’actes de pillage et de vandalisme qui ont lieu la nuit, ciblant biens publics et privés.
Le parti de l’Alliance Nationale Tunisienne a été créé en août 2020 par Néji Jalloul, ancien ministre de l’Education.
Monsieur Jalloul, vous dénoncez “des luttes pour le pouvoir”, mais alors pourquoi n’avez-vous pas milité ne serait-ce que pour sauver le parti du défunt Béji Caïd Essebsi ? Mieux, au lieu d’appeler à des “concertations nationales”, que faites-vous de l’initiative de l’UGTT? Par dessus tout, vous osez appeler à des “élections législatives anticipées”. Or, en tant qu’ancien président de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), des élections aujourd’hui ne résoudraient pas crise tunisienne. Même un lycéen (tunisien) pourrait vous le certifier.