Le cinéma tunisien affichera sa présence dans la sélection des films de la 18ème édition du Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt (FCAPA) qui se tiendra dans une édition cent pour cent en ligne et gratuite du 22 au 28 janvier 2021.
Dans la catégorie des longs métrages documentaires comportant en tout 5 oeuvres, ont été retenus deux films tunisiens en l’occurrence “Hakawati” de Karim Dridi et Julien Gaertner (production Tunisie-France) qui sera projeté le dimanche 24 janvier à partir de 10H00 et “Fathallah TV, 10 ans et une révolution plus tard” de Wided Zoglami (22 janvier à 16H00).
Pour ce qui est de la programmation des courts métrages (quatre films en tout) sera projeté le film tunisien “Le bain” d’Anissa Daoud (dimanche 24 janvier à partir de 16H00).
Pour cette édition en ligne, pas moins de 7 longs métrages à découvrir (2 fictions et 5 documentaires) , 4 courts métrages et 10 pays du continent africain dont la Tunisie seront à l’honneur.
Après moult hésitations et différents scénarios (en présentiel ou pas en présentiel ? partiellement ou totalement en ligne ?), la décision a été prise pour organiser la 18ème édition exclusivement en ligne, informe le comité d’organisation.
Un film par jour et deux le samedi et le dimanche. Pas de salle donc, pas de public en chair et en os, mais la diffusion se fera via internet, accessible gratuitement à tous, en direct et en replay. Les projections en ligne seront systématiquement suivies d’un débat retransmis en direct à partir d’un plateau installé à la chapelle des Carmes.
Des rencontres-débats en direct sont prévue avec le cinéaste tunisien Karim Dridi co-réalisateur de “Hakawati” le 24 janvier à 18H00, Anissa Daoud le même jour à 22H00 et avec Wided Zoghlami le 22 janvier à 22H00.
Créé en 2003, le festival a programmé en quinze ans, plus de 350 films réalisés par plus de 100 cinéastes originaires d’Afrique, en provenance de tous les pays africains.
Le Festival a pu présenter des rétrospectives de cinéastes comme Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo, Felix Samba Ndiaye, Mahamat Saleh Haroun, Abderahmane Sissako, Tariq Teguia, Malek Bensmaïl, Ousmane Sembène, Merzak Allouache…
Cette programmation est considérée par tous les cinéastes africains comme par les critiques ou professionnels comme une référence. Elle est aussi une contribution du festival à la reconnaissance de l’importance des cinémas d’Afrique.