La destruction des produits périmés et impropres à la consommation est soumise à une procédure juridique bien déterminée. C’est ce qu’a affirmé le directeur général adjoint à l’Office du commerce Tunisien (OCT), Noureddine Sellami, lequel précise au passage que cette entité ne représente qu’un appareil d’exécution d’un ensemble de décisions et mesures.
Dans une déclaration recueillie par l’agence TAP, lundi 25 janvier 2021, il indique que des quantités de riz, de café et de lait impropres à la consommation stockées dans les entrepôts de l’Office dans la zone industrielle de Radès et dont la valeur dépasse les 10 000 dinars seront détruites, après la prise des échantillons par un expert juridique pour vérifier les quantités de ces denrées alimentaires propres à la consommation et trier les quantités impropres qui vont être détruites.
Sellami a fait savoir que la société d’assurance œuvre à déterminer le montant des pertes pour les récupérer après la mise en œuvre des procédures juridiques, une démarche normale adoptée dans différents pays du monde.
D’après lui, le taux de destruction des produits impropres à la consommation ne dépasse pas 2 pour mille pour le café et le riz, alors que la moyenne mondiale se situe entre 5 et 7 pour mille, ce qui prouve que la Tunisie est loin des moyennes mondiales.
Il convient de signaler que la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services y afférents relevant de l’ARP a dévoilé, lors d’une visite sur terrain effectuée, jeudi 21 janvier 2021, aux entrepôts de l’OCT, une bonne quantité de produits importés périmés et impropres à la consommation, dont le volume selon la commission, dépasse la barre de 120 tonnes de café, 6500 tonnes de riz thaïlandais et 22 mille litres du lait. En plus, il y a trois semaines une bonne quantité de pommes de terre impropres à la consommation importée de l’Egypte a été détruite.