Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a annoncé, lundi 25 janvier, le lancement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP), destiné à mobiliser 25 milliards de dollars américains, pour intensifier les mesures d’adaptation aux effets du changement climatique en Afrique.
Cette annonce a été faite lors de l’édition 2021 du Sommet pour l’adaptation au changement climatique (CAS), organisé par le gouvernement des Pays-Bas et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA), selon un communiqué publié mercredi 27 courant par la BAD.
“L’AAAP, une initiative commune de la Banque africaine de développement et du Centre mondial pour l’adaptation, devrait permettre d’intensifier les mesures innovantes et transformatrices prises en faveur de l’adaptation au changement climatique en Afrique “, a déclaré Adesina.
” Nos ambitions sont grandes. Il s’agit de dynamiser les mesures de résilience face au changement climatique, d’aider les pays à accélérer et intensifier les mesures d’adaptation et la résilience au changement climatique et de mobiliser des financements à la hauteur des besoins de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique “, a t-il soutenu.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, l’ancien secrétaire général de Nations unies, Ban Ki Moon, et son successeur, Antonio Guterres, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, la chancelière allemande, Angela Merkel, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, ont pris la parole lors du Sommet. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, sont également intervenus.
En reconnaissant les “énormes lacunes” qui subsistent dans le financement de l’adaptation dans les pays en développement, le secrétaire général de Nations unies a demandé que la moitié des financements pour la lutte contre le changement climatique, accordés par les pays développés et les banques multilatérales de développement, soient alloués à l’adaptation et à la résilience dans les pays en développement.
Il a rappelé que la Banque africaine de développement avait établi cette norme en 2019 en affectant à l’adaptation plus de la moitié de son financement consacré à la lutte contre le changement climatique.
Des intervenants ont reconnu la vulnérabilité de l’Afrique au changement climatique et ont également salué les mesures novatrices mises en place par les pays africains face aux difficultés rencontrées.